𝘌𝘵 𝘴𝘪 𝘭’𝘢𝘮𝘰𝘶𝘳 𝘥𝘶𝘳𝘢𝘪𝘵, Alain Finkielkraut, éditions Stock, 2011
13 €
«Que nous soyons réactionnaires ou progressistes, tournés nostalgiquement vers le passé ou résolument vers l’avenir, nous sommes tous modernes en ceci que nous revendiquons et que nous exerçons la liberté d’aimer qui nous voulons, comme nous voulons et le temps qu’il nous plaît. Nous sommes, autrement dit, les maîtres des engagements que nous contractons. Cette souveraineté nous comble mais elle nous confronte aussi, sans dérobade possible, aux questions qui tourmentaient la princesse de Clèves : suffit-il d’aimer pour savoir aimer ? L’amour est-il lui-même aimable, digne d’estime et de confiance ? On peut traiter ces questions par la statistique et les sciences sociales. Sans mésestimer l’utilité de telles approches, j’en ai choisi une autre : la littérature. Après Madame de La Fayette, Ingmar Bergman, Philip Roth et Milan Kundera ont été mes éclaireurs.» Alain Finkielkraut.